La Voûte aux VHS

Tous les mauvais films que vous pensiez avoir oublié...

Wednesday, March 01, 2006

Hellraiser : Inferno

*Originalement paru sur le site du Club des Monstres (www.clubdesmonstres.com)*

HELLRAISER: INFERNO - Scott Derrickson, 2000, États Unis, 1h39

Cinquième "épisode" de la célèbre série créée par Clive Barker, après une troisième partie "over-the-top" pas si vilaine que ça et un film à sketches en guise de quatrième partie, celui-ci fut distribué directement en vidéo, sans arrêt par le grand écran. Et c'est dommage ! Car le film est bien meilleur que les mièvreries habituelles qu'Hollywood nous sort...

La descente du personnage principal vers l'enfer pas confortable du tout que lui procurent Pinhead et ses cénobites est originale et efficace, et garde beaucoup de jus pour les vingt dernières minutes, qui remettent les pendules du spectateur somnolent à l'heure. On nous sert un récit sur la rédemption, avec maints retournements de situation, un léger manque de logique qui finit par s'expliquer, et énormément de sang !!

C'est bien entendu de la série B, avec tous les défauts inhérents aux films américains "moyens" - performances mitigées, style visuel... télévisuel - mais l'interprète du personnage principal, Craig Sheffer (le Cabal de NIGHTBREED !!), s'en sort plutôt bien. Avec son air légèrement dément et sa gueule inquiétante, il a très bien été "casté".

Nicholas Tururro, le frère de John, qui vit bien évidemment dans l'ombre de son célèbre frangin, joue son co-équipier. Et pis Scott Derrickson, à part quelques films inconnus, n'a pas fait grand chose d'éclatant à moins qu'on considère sa participation au scénario de URBAN LEGENDS : FINAL CUT comme un fait d'arme digne de mention. Ce ne sont toutefois pas les artisans qui font ici la force du film, mais son scénario et l'honnêteté de la réalisation, ce qui fait qu'on passe du bon temps même si un organisme comme, disons, Médiafilms (pour garder une certaine constance dans nos choix de boucs émissaires...) n'attribuera jamais de cote "gentille" à une telle oeuvre.